Résumé du litige : embauche syndicale

Décision 27834 Texte complet de la décision 27834

Je concède qu'il est raisonnable de refuser un emploi à court terme pour en obtenir un à long terme s'il y a assurance d'obtenir ce dernier dans un court délai. Il n'est pas raisonnable que l'assuré, en attente d'un emploi dans le cadre d'un projet dont le début imminent n'est pas garanti, reçoive de l'a.-c.

Décision 27788 Texte complet de la décision 27788

A refusé 2 emplois pour garder son nom en tête de la liste d'embauche et s'assurer ainsi d'un emploi imminent dans un projet important. Jugé qu'il n'était pas raisonnable de croire que le projet débuterait prochainement et que dans les circonstances il n'a pas agi prudemment en refusant les emplois offerts.

Décision 18413 Texte complet de la décision 18413

Le prestataire soutient que de toute façon la Commission ne devrait pas s'immiscer dans le fonctionnement interne du syndicat lorsque les postes sont comblés. Cette affirmation se fonde sur l'entente avec les bureaux d'embauchage syndicaux. Le CUB 5426 révèle que la Commission ne peut pas se soustraire aux exigences de l'alinéa 25a). Le prestataire était pleinement justifié de croire qu'il obtiendrait un meilleur emploi (ou un poste de plus longue durée) dans un futur proche et il en a d'ailleurs obtenu un, mais une fois qu'il a refusé un emploi convenable, les prestations d'assurance-chômage doivent cesser. Il n'est nullement question dans l'entente avec les bureaux d'embauchage syndicaux qu'un individu puisse refuser une offre d'emploi et conserver sa position sur la liste de priorité au cas où un meilleur poste ou un emploi de longue durée serait offert. Il n'a toutefois pas la possibilité de refuser un poste et de continuer à toucher des prestations d'assurance-chômage. Le travail quel qu'il soit est toujours préférable au chômage.